Marie-Thérèse de France

Marie-Thérèse de France

 

Marie-Thérèse de France alors duchesse d’Angoulême

Marie-Thérèse de France : la dernière fille de France

Marie-Thérèse Charlotte de France, plus connue sous le nom de Madame Royale, est la fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Née le 19 décembre 1778 à Versailles, elle est l’unique enfant de la famille royale à survivre à la Révolution française.

Une enfance à la Cour

Ses premières années sont marquées par le faste de la cour de Versailles. Élevée avec soin, elle reçoit une éducation soignée et est destinée à un brillant avenir.

Les années terribles

La Révolution française bouleverse radicalement sa vie. Emprisonnée au Temple avec ses parents, elle assiste impuissante à la chute de la monarchie. Les conditions de détention se dégradent rapidement. Elle est séparée de ses parents et soumise à des interrogatoires.

Orpheline du Temple

Après l’exécution de ses parents, Marie-Thérèse est seule et orpheline. Elle est libérée en décembre 1795 et échangée contre des prisonniers français.

À la Cour de Vienne

Elle se réfugie auprès de sa grand-mère maternelle, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, à Vienne. Elle retrouve une certaine stabilité mais souffre de la perte de sa famille et de son pays.

Un exil itinérant

Les années suivantes sont marquées par un exil itinérant. Elle suit son oncle, le comte de Provence (futur Louis XVIII), dans ses pérégrinations à travers l’Europe.

La première Restauration

En 1814, Louis XVIII est restauré sur le trône de France. Marie-Thérèse revient à Paris et retrouve une partie de son prestige. Elle épouse son cousin, le duc d’Angoulême, fils du comte d’Artois (futur Charles X).

La duchesse d’Angoulême s’embarquant à Pauillac, près Bordeaux, 1818

Les Cent-Jours

La défaite de Waterloo et le retour de Napoléon Bonaparte bousculent à nouveau son existence. La famille royale doit à nouveau s’exiler.

La seconde Restauration et les dernières années

Après la défaite définitive de Napoléon, Marie-Thérèse revient définitivement en France. Elle devient une figure importante de la Cour et soutient la politique légitimiste. Cependant, la révolution de 1830 la contraint à un nouvel exil.

Un dernier exil et la mort

Elle s’installe à Frohsdorf en Autriche, où elle mène une vie retirée. Elle meurt le 19 octobre 1851, entourée des siens.

 

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